Fondation Maeght – les Giacometti

Ça y est ! J’ai enfin visité la Fondation Maeght ! A 24 ans, il était temps (bon ok… 10 ans de plus) et 1258 visites de lieux cultuels à mon actif (ce chiffre a été validé par le Guinness Book des records).

C’est par une belle et chaude journée d’été que j’ai déambulé dans les jardins et même plus de ce lieu créé en 1964 par un couple de marchands visionnaires : Marguerite et Aimé. Marchands de quoi me direz-vous ? D’art ! Je ne fais pas référence à Mr et Mme Félix Potin (ok référence de vieille, issue des années 50, décidément, c’est pas encore aujourd’hui que je vais rajeunir mon audimat, enfin mon audience enfin comme on dit maintenant « ma target marketing »)

Revenons à nos moutons, à ces 2 petits foufous qui n’en n’étaient pas à leur 1er holdup culturel, puisqu’ils avaient un peu plus tôt organisé des expositions légendaires qui avaient permis de rassembler les œuvres d’André Breton et de Marcel Duchamp dans leur galerie d’art. Et c’est après une virée New-yorkaise dans les années 50, qu’ils reviennent en France avec dans leurs valises, enfin leurs malles à l’époque j’imagine, parce que je ne les vois pas avec des sacs de Pack-Packers, enfin je peux me tromper, mais je vais quand même chercher des photos sur leur page insta pour appuyer mes propos. Donc nos 2 tourtereaux reviennent créer la 1ère Fondation indépendante dédiée à l’Art en France, rien que ça les gars.

Et TinNinnnn : naissance de la Fondation Maeght. A prononcer [Mague] rien que pour avoir appris à prononcer le nom suis heureuse d’y être allée en vrai !

Et au menu de la programmation de cet été : l’exposition « Les Giacometti » : une famille de créateurs. C’est une 1ère mondiale, la Fondation est parvenue à rassembler les 5 artistes de la famille Giacometti dis donc. Moi, même si on compile mon arbre généalogique, plus celui de mon mari, celui de mon esthéticienne et celui de mon chat, on arriverait difficilement à 3 artistes. Il faut voir ce qu’elle arrive à faire avec ses bandes de cire quand même, c’est remarquable.

Dans la famille Giacometti, je demande : Giovanni, Augusto, Alberto, Diego et Bruno. (Cherchez l’intrus) 5 parcours différents mais au destin entremêlé. Vous y découvrirez 300 œuvres, et vous serez gâté, entre de la peinture, de la sculpture, du design et de l’architecture.

Chacun dans sa discipline a excellé et a modernisé la première moitié du 20eme siècle.

Giovanni (Père d’Albero) se rapproche de Vallotton avec ses peintures aux couleurs flamboyantes. Son cousin Augusto précurseur de l’Art non figuratif nous éblouit de ses pastels. Si vous voulez voir le travail de Diego, regardez autour de vous, à la Fondation, presque tout est de lui ! Bancs, poignées de porte, lampadaire, siège du café de la fondation…. Bruno a quant à lui signé l’architecture du pavillon de la Suisse de la biennale de Venise en 1952. Et enfin le sculpteur : Alberto, qu’on ne présente plus !

J’aurai aimé vous parler de femmes artistes appartenant à cette dynastie, mais j’ai bien regardé leur arbre généalogique, pas une nana à l’horizon… autre temps autres mœurs.

Profitez-en pour déambuler dans le labyrinthe de Miró. Ce lieu magique où la sculpture monumentale est associée à l’architecture et à la nature. Un ensemble de création aux matériaux divers : céramique, marbre, fer, bronze, béton.

La cour Giacometti accueille cette année une œuvre monumentale « le pénétrable » de Jesus Rafael Soto. Une œuvre… pénétrable, mais promis ça fait pas mal. Vous aurez même envie d’y retourner.

A la semaine prochaine, pour le debrief de l’expo Les Amazones du Pop : il va (enfin) y avoir de la meuf !

Augusto G
Soto

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